Stade de 30 000 places : Il sera implanté à Oued Ghir
Un terrain a été trouvé enfin pour implanter le stade de 30 000 places inscrit au profit de la wilaya et qui a été retardé faute d’assiette. Le site est situé au niveau de la commune de Oued Ghir. Le projet est en voie de concrétisation, d’après le directeur de la Jeunesse et des Sports qui nous a informé que ce projet est acquis pour la wilaya, tout le dossier administratif est fin prêt, et l’étude sera lancée dés la réception du feu vert du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Collectivités locales : 328 milliards pour les PCD
La wilaya de Béjaïa vient de recevoir une enveloppe financière de prés de 3,28 milliards de dinars dans le cadre des projets de développement des communes (PCD).Elle sera distribuée aux communes très prochainement.
En moyenne, 50 à 60 millions de dinars seront versés par commune après élaboration et présentation des priorités en matière de projets de développement dont les communes ont besoin.
Concernant les projets de développement dans le cadre du sectoriel, une décision a été adressée récemment à tous les walis et on apprend de la cellule de communication de la wilaya qu’il y a une nouvelle approche du ministère des Finances pour l’inscription des projets qui ne se fera dorénavant que si les assiettes de terrains sont dégagées au préalable, ainsi que les emprises.
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Béjaia en bref :
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3400 fusils de chasse restitués
3400 fusils de chasse, confisqués durant la décennie noire, ont été restitués à leurs propriétaires par la gendarmerie nationale à Béjaïa, indique le lieutenant-colonel Benboussaid, selon qui l’opération est toujours en cours. La restitution se fait par voie de dépôt de dossier à la wilaya, suivi d’une enquête de la gendarmerie, a ajouté la même source.
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Un cas de cybercriminalité enregistré sur un enfant canadien
Les services de la gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaïa ont élucidé au courant de l’année 2014 une affaire de cybercriminalité qui a visé un enfant de nationalité canadienne, a indiqué le lieutenant-colonel Lyes Benoussaid, du groupement de wilaya de la gendarmerie, lors d’une séance de présentation du bilan annuel à la presse locale, mardi dernier.
L’auteur du crime est un citoyen de Béjaïa, reconnu coupable d’avoir attenté à la pudeur d’un enfant de nationalité canadienne via Internet, et ce après avoir été signalé par les parents de la victime, puis localisé et neutralisé par les services de la gendarmerie de la wilaya, a ajouté la même source.
2 128 affaires en tout ont été traitées en 2014, dont les plus importantes sont la neutralisation de trois ressortissants nigériens pour escroquerie et trafic de devises, l’élucidation d’une importante affaire de drogue ayant conduit à la récupération d’une quantité de cannabis, et le démantèlement d’une filière de trafic de coupures de billets à Souk El Tenine.
284 affaires de coups et blessures et 334 autres liées au vol ont été également traitées. A ce propos, la gendarmerie a constaté une dominante des braquages de maisons de vacances.
Par ailleurs, la lutte antidrogue a permis la saisie, entre autres, de 10 kilos de kif traités. Au plan de la sécurité routière, 654 accidents de la route se sont produits, faisant 78 morts et 1108 blessés. On relève une hausse de 9 accidents par rapport à 2013.
S’agissant de la couverture sécuritaire de la wilaya, elle est d’à peine 50%, selon le lieutenant-colonel Benoussaid, qui informe que pour l’augmenter la brigade d’El Kseur sera rouverte dans un avenir proche, de même que les brigades de six autres communes.
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Des élus chargent l’exécutif communal
Onze élus de la commune d’Akbou tirent la sonnette d’alarme quant à la situation dans laquelle se débat la ville d’Akbou et ses villages. Issus des listes des indépendants, du MEN et du RND, ces élus désapprouvent la gestion de l’exécutif de l’APC, en s’appuyant sur les conclusions du rapport d’enquête diligentée par le wali en 2013 sur la gestion de cette assemblée élue.
Ledit document révèle, en effet, un bilan de 26 mois d’exercice «négatif» qui a laissé la localité en marge du développement. Mouloud Salhi, élu à l’APC d’Akbou, a déclaré lors d’une conférence de presse organisée, en compagnie de ses camarades, au siège de la CDDH de Béjaïa : «La situation est dramatique à l’APC d’Akbou.
Sur un budget de 300 milliards de dinars, l’APC n’a consommé que 6,75% en 26 mois d’exercice face à des besoins grandissants de la population qui n’a vu son exécutif se réunir qu’une seule fois». Le rapport d’enquête de la commission de la wilaya, d’après les élus, «avait établi 181 irrégularités financières et juridiques». «Et nous avons enregistré 180 projets inscrits pour cette année et qui sont bloqués à cause des annexes budgétaires qui ne sont pas encore approuvés, ce qui a accentué la frustration de la population», ajoutent-ils.
Parmi les irrégularités signalées dans le rapport d’enquête : «La falsification, à l’insu des élus, des documents telle que le contenu d’une délibération qui a fini par être rejetée par le contrôleur financier, l’enregistrement d’un retard dans l’approbation et le visa des annexes budgétaires et le vote des budgets de la commune après dépassement des délais réglementaires».
A titre d’exemple, les 11 élus ont parlé du retard accusé dans l’approbation du budget primitif qui devait être discuté entre octobre et novembre 2014, la rétribution de la moins-value fiscale ainsi que l’octroi des mandats de secours et des couffins aux démunis pour les quatre derniers mois de l’année écoulée.
Ils précisent : «Des budgets qui auraient dû être débloqués lors de la dernière et unique réunion qu’a tenue l’assemblée en juillet 2014, après que le maire soit parti en congés de maladie, laissant les commandes à un intérimaire aux prérogatives limitées. Ce dernier, n’étant que remplaçant, ne pouvait pas mettre sur la table le point le plus important de cette session qui était le remaniement de l’exécutif».
Autres problèmes qui restent en suspens, la gestion du foncier urbain. Selon les conférenciers, «ce dossier est encore en souffrance malgré l’installation d’une commission Ad hoc qui n’a pas entamé son travail à ce jour. Ce qui a amené les autorités compétentes à déclencher une enquête sur la dilapidation du foncier sous la pression des associations et des citoyens qui ont demandé l’ouverture d’une instruction judiciaire sur la gestion du foncier à Akbou».
A présent, indiquent les élus, «il est de notre devoir de dénoncer publiquement et énergiquement les dérives multiples et l’inefficacité à tous les niveaux de cet exécutif incompétent, dénué de toutes visions». A cause de cette gestion, attestent-ils encore, «Akbou perd beaucoup d’argent, car la non approbation des cahiers des charges des adjudications des marchés, par exemple, a conduit cette équipe dirigeante à recourir à une démarche irrégulière qui consiste à proroger des contrats par décision unilatérale du P/APC».
Enfin, les conférenciers reprochent à l’administration de la wilaya de ne pas avoir pris ses responsabilités vis-à-vis de ce blocage. Ils concluent : «Le wali qui a reconnu la gravité de la situation n’a pas trouver mieux que de nous mettre en confrontation, en envoyant des mises en demeure à l’ensemble des élus alors que les seuls responsables sont les membres de l’exécutif de l’APC».
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Béjaïa : Pénurie de carburants
Depuis une semaine, l’approvisionnement des stations services de Naftal au niveau de la wilaya de Béjaïa est perturbé. Devant les stations Naftal qui disposent encore de stock, d’interminables files de véhicules légers et de gros tonnages se sont formées, hier, dans l’espoir de faire le plein. Les files débordent sur les voies de circulation créant des embouteillages, les stations ne pouvant pas contenir autant de voitures.
En plus des conducteurs, les utilisateurs des poêles à mazout font partie de ce décor en présentant des jerrycans devant les volucompteurs. Dans la ville de Béjaia comme dans les autres localités à l’image d’El Kseur, Oued Ghir et Amizour pour ne citer que celles-ci, les pompes sont au repos forcé dans de nombreuses stations.
Selon nos sources, et dans l’impossibilité de joindre les services de Naftal, cette pénurie de carburant est du au intempéries qui ont sévi ces derniers jours sur la partie nord du pays, ce qui a conduit à la consignation des ports d’Arzew (Oran) et celui de Skikda. Du même avis, un pompiste d’El Kseur croit savoir que c’est à cause de : «l’agitation de la mer qui empêche la navigation des bateaux qui approvisionnent la wilaya de Béjaia deux fois par semaine, d’ordinaire».
Après une pénurie de gasoil, en début de la semaine écoulée, la «déche» des pompes en matière de carburant a gagné d’autres produits, à savoir l’essence dans ces deux variantes (super et le sans plomb).
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Une station pour dessaler l’eau de mer
Un projet de réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de production de quelque 100 000 m3/jour sera lancé prochainement à Béjaïa.
Cette information a été confirmée par le ministre des ressources en eau lors de sa visite d’inspection et de travail au niveau de la wilaya de Béjaïa. «Ce projet qui est en phase de montage, avec la collaboration de Sonatrach, constituera une valeur ajoutée aux ressources hydriques déjà existantes dans la wilaya» a déclaré H. Necib.
Le ministre a annoncé, dans le cadre de la professionnalisation de son secteur, qu’un vaste programme de réhabilitation des réseaux urbains d’AEP et d’assainissement et de création de stations d’épuration est en cours de réalisation, avec l’objectif d’atteindre, à l’horizon 2020, zéro pollution concernant les rejets en mer.
La gestion de l’eau, qui est effectuée jusque-la par les communes, sera confiée dorénavant à l’Algérienne des eaux. Des subventions sur les fonds nationaux des eaux seront dégagées et dans ce cadre, un délai de six mois a été arrêté pour les communes de Béjaïa en vue de concrétiser cette nouvelle mesure. Le ministre a indiqué, dans ce contexte, l’intérêt de revoir les méthodes de gestion prévalant dans les structures hydrauliques locales, et d’envisager une nouvelle politique de gestion pour une meilleure prestation de service.
Le projet d’alimentation en eau potable des communes d’Amizour et Merj Ouamane à partir du barrage de Tichy-haf a été mis en service lors de cette visite ministérielle, et il a été procédé également au lancement des travaux de raccordement en AEP de Fenaïa-Ilematen, Souk Oufella et Chemini. Concernant l’exploitation du barrage de Tichy-haf, une instruction a été donnée au responsable local de l’hydraulique pour l’optimiser et de faire parvenir la ressource partout, notamment dans les zones rurales.
Un nouveau barrage à Adekar
M. Necib a annoncé la construction d’un nouveau barrage au nord-ouest de la wilaya, précisément à Laâzbi Timizar (Adekar), ce qui va permettre de résoudre définitivement le problème d’alimentation en eau potable pour toutes les communes de la wilaya.
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Le douar veut sortir de l’isolement
Le 26 juillet 1956, à presque un mois avant le congrès de la Soummam, le village Tala Ouaghras (douar Ait Amrouyoub) a été le théâtre d’une féroce bataille entre un groupe de Moudjahidine de l’ALN et les forces de la colonisation.
En représailles, l’armée française a pilonné, durant des jours, toute la région, la plongeant dans une grande désolation. Plusieurs habitations ont été détruites et les cultures fruitières et maraîchères, seule source de subsistance des populations du douar, ont été livrées au déluge de feu de l’aviation française.
Non satisfaite de son forfait, l’armée coloniale décréta tout le douar d’Ait Amrouyoub comme zone interdite. Jetés sur les routes de l’exode, les habitants du douar s’installèrent qui à El-Kseur, qui à Amizour, qui à Lmerdj Bwamane ou à Béjaïa et vécurent ce déracinement comme un pesant fardeau dont ils espéraient se soulager le plus rapidement possible.
A peine l’indépendance acquise, les villageois encore vivants regagnèrent leurs villages respectifs, pensant refaire paisiblement leur vie sur leur terre ancestrale. Cependant diverses contraintes rendaient vulnérables les villageois et hypothéquaient l’avenir de leurs enfants. Les insuffisances se conjuguaient au pluriel.
Ni école, ni électricité, ni centre de santé, encore moins de routes carrossables. Rien ne contribuait au maintien sur place des populations. Avec l’accroissement des besoins, les lopins de terre cultivés ne suffisaient plus à satisfaire les familles. 15 ans ont passé depuis l’indépendance, les Ait Amrouyoub sont contraints encore une fois à fuir leur douar. On quittait encore à contre cœur les lieux vers des centres urbains plus accueillants. Le douar retomba encore une fois dans la désolation et le silence.
Vers les hauteurs d’Ait Amrouyoub
Sous un ciel gris et un temps glacial, nous prenons, un vendredi de ce mois de janvier, depuis Tala Hamza, le chemin vers les hauteurs des Ait Amrouyoub, répondant ainsi à l’invitation de l’association socioculturelle qui porte le nom du douar. Les dernières pluies ont rendu la seule piste qui donne accès au douar quasi-inaccessible.
Le trajet s’est transformé en épreuve de patinage. Les véhicules avançaient difficilement. Les roues cahotent, crissent, s’embourbent, patinent. Contraints parfois à l’immobilisation, les véhicules ne repartaient qu’après moult manœuvres. De temps en temps des branches de bruyère, d’arbousiers et d’autres arbustes sont jetées sous les roues des véhicules pour leur permettre de repartir de nouveau. Les villages et les hameaux qu’on traversait laissaient voir un aspect de rusticité, de dépouillement et de ruine. Il n’y a pas d’âme qui vive.
Les quelques maisons et hameaux encore debout qui s’offrent aux regards respirent un air d’avant l’indépendance du pays. Rien n’indique que quelque chose a changé depuis les années cinquante. A croire que le temps s’est immobilisé dans les lieux. Le douar est entièrement déserté. Depuis sa création en 1997, l’association socioculturelle Ait Amrouyoub de la commune d’Amizour tente de redonner vie à la région en initiant diverses actions visant au repeuplement du douar. «Nous ambitionnons de réhabiliter cette zone historique, revitaliser ce douar, permettre aux populations de réoccuper leur terre, mais les autorités locales sont apparemment insensibles à nos efforts et doléances.
En théorie, on encourage les citoyens à se fixer dans leur région, mais en pratique, c’est tout le contraire ! Et nous savons de quoi nous parlons, les autorités ne font strictement rien pour accompagner notre retour sur nos terres» déclare à El Watan Kherraz Rabah, le président de l’association.
«Cadastrophique !»
Classée comme zone cadastrée inconnue, lors de la derrière opération cadastrale, à l’insu de la population, le douar fait face à un singulier embrouillamini administratif. Ne pouvant ainsi obtenir ni de certificats de possession encore moins d’actes de propriété, les habitants du douar se retrouvent ainsi exclus de tous les dispositifs d’aide à l’habitat rural.
Corsant davantage la situation, la désignation d’Amizour comme commune à caractère urbain exclut de fait les populations des régions des avantages des PPDRI. «Nous avons certes planté, dans le cadre du projet à initiative local (PIL), quelque 30 hectares d’oliviers, mais c’est insignifiant au vu des insuffisances et des carences de toutes sortes qui caractérisent notre douar» indique Ouaret Mohand Saddek, l’un des membres du comité des sages de la région.
Ne pouvant prétendre ni au FONAL, ni initier des PPDRI, ni produire des certificats de possession, les habitants du douar se retrouvent face à un dilemme cornélien qui les irrite sérieusement. «Tout le monde est au courant de l’injustice dont sont victimes les enfants du douar, mais, en toute vraisemblance, on s’en fout comme d’une guigne. C’est tout simplement cadastrophique !» ironise un enseignant.
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Poste de M’cisna (Béjaïa) : des clients crient à l’arnaque
Des retraités et immigrés se plaignent de la disparition de leur épargne et de leur carnet Cnep au niveau du bureau de poste du village Ighil Ouantar, dans la commune de M’cisna, à une soixantaine de kilomètres au sud de Béjaïa.
Ils accusent en premier lieu le receveur à qui, par confiance, ils remettaient les carnets Cnep pour effectuer des opérations financières en l’absence des détenteurs de compte. Ce dernier aurait abusé de la confiance des clients en prenant soin de ne pas délivrer de reçus, d’après les plaignants.
La direction de wilaya d’Algérie Poste n’a relevé aucune anomalie dans les états de service de son employé, notamment à la vérification de son écriture comptable.Ce qui a accentué le doute sur l’implication du receveur est que ce dernier a quitté le pays, selon des sources proches de sa famille, après s’être servi abondamment des économies de plus d’une dizaine de clients. Rencontré dans son bureau, Youcef Chambi, directeur d’Algérie Poste à Béjaïa, a confirmé «l’abandon de poste» de son employé depuis le 11 janvier dernier. Il a estimé que «certaines requêtes des clients sont recevables. Il leur suffit de nous écrire une déclaration mentionnant les opérations qu’ils jugent frauduleuses et nous nous chargerons de leur fournir toutes les informations nécessaires pour qu’ils puissent engager une action en justice».
Quant aux autres victimes, le directeur a précisé : «Nul ne doit ignorer la loi. Le carnet Cnep est une propriété privée et on ne se dépossède pas de son carnet sans avoir au préalable obtenu un reçu.» Néanmoins, en plus d’une enquête qui a été ouverte par la Gendarmerie nationale, Algérie Poste compte aussi procéder à la vérification de tous les comptes et en cas où des lacunes sont constatées, l’institution postale déposera plainte de son côté, a affirmé Youcef Chambi.
Et ce, en reconnaissant, non pour disculper l’employeur mais à titre préventif, qu’il y a «une pratique qui a tendance à se généraliser. Les gens laissent leurs chèques ou leurs carnets Cnep aux fonctionnaires, une façon de faire que ces derniers tolèrent, alors que c’est formellement interdit». Nordine Douici
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Tinebdar : Le P/APC dépose plainte contre le wali
La maire de la commune de Tinebdar, Braham Bennadji, dit avoir déposé une plainte, mercredi dernier, contre le wali de Béjaïa pour «insultes», proférées selon lui à son encontre lors d’une conférence de presse tenue à la wilaya le mois de novembre dernier et rapportées dans la presse.
Le wali aurait alors qualifié le P/APC de «déficient mental et de porc». Le P/APC, qui a organisé hier matin une conférence de presse au Centre de documentation en Droit de l’homme (CDDH), a présenté le bilan de ses deux ans d’exercice à la tête de l’APC, tout en fustigeant celui du wali qu’il accuse d’être derrière les maux de la wilaya.
Il estime que le départ du wali est une «nécessité» pour lever les blocages. Des blocages qui empêcherait sa commune d’aller de lavant, comme c’est le cas de l’absence d’une maison de jeunes, d’un Centre d’enfouissement technique et l’arrêt du projet de 80 logements sociaux, pour ne citer que ces tares, «à cause de la prise en otage du foncier par les membres d’une zaouïa locale qui détient un agrément obsolète de 76», a dénoncé Braham Bennadji.
Il accuse de «complicité» les autorités, qui n’interviennent pas pour appliquer la réglementation et ôter le cachet «illégal» à cette zaouia, par lequel elle garde sa «mainmise» sur le foncier communal. Le maire a débordé sur les projets de la pénétrante, le CHU et le gaz de ville, en stagnation, selon lui, à cause de la politique de «l’exclusion» du pouvoir et des «blocages inexplicables» des autorités de la wilaya.
Evoquant la crise qui mine l’APW depuis quelques temps, le P/APC se l’explique par «l’incompétence politique» des élus qui, à ses yeux, sont devenus des «fonctionnaires», pendant que le wali, en sa qualité de commis de l’Etat, «fait de la politique».
Par ailleurs, Braham Bennadji accuse le pouvoir de vouloir «islamiser la Kabylie». Il cite le cas de l’imam de son village qui a prononcé, en 2014, à l’occasion d’un concert du chanteur engagé Oulahlou, dans la commune, une khotba appelant à interdire les activités culturelles parce que c’est «haram», et plus grave encore pour le même motif, à détruire deux stèles érigées en l’honneur des chouhadas et du jurisconsulte Abderrahmane Waghlis.
Enfin, tout en se félicitant de sa participation à la marche de la semaine dernière dans la ville de Sidi Aich pour demander, entre autres, «un plan d’urgence pour la wilaya», «le départ du wali» et la «levée de tous les blocages», Braham Bennadji promet une participation massive au rassemblement qui aura lieu ce mardi devant le siège de la wilaya, pour les mêmes revendications.
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Commerce : Les contrôleurs sur plusieurs fronts
Biens des choses, bonnes et détestables, se passent dans le secteur du commerce à Béjaïa : des fermetures, des saisies, de la fraude, des prix excessifs, accès aux marchés étrangers,….
Des quantités de viandes, volailles et produits carnés, boissons et pâtes alimentaires, produits cosmétiques, appareils électroménagers et huiles de moteurs ont été saisies, durant l’année 2014, dans le cadre des opérations de contrôle et de répression dans la wilaya de Béjaïa. Ce sont en tout plus de 51 tonnes représentant plus de 11 millions de dinars.
Le chiffre n’est pas énorme mais il a permis de minimiser les dégâts pour les consommateurs. Le bilan annuel de la direction du Commerce de la wilaya (DCW), communiqué lors d’une conférence de presse tenue mercredi par son directeur, Mourad Amer Yahia, est parlant. 747 grossistes ont eu la visite des contrôleurs de la DCW. Mais, il s’est avéré que seuls 374 travaillent régulièrement. Plus important est le chiffre concernant le défaut de facturation : plus de 1,5 milliard de dinars.
Ce qui nourrit le commerce informel qui a la peau dure. Cette infraction a amené à la fermeture de 405 locaux commerciaux abritant, entre autres, des boulangeries, pâtisserie, boucheries, cafés maures et mêmes des cybercafés. Beaucoup de commerçants ont pratiqué également des prix excessifs y compris pour les produits subventionnés par l’Etat que sont la semoule, le lait pasteurisé, la farine et le gaz butane. La conséquence de cette pratique illégale est l’engrangement de profit illicite de plus de 6,4 millions de dinars.
Les infractions sont aussi à nos frontières maritimes. Au port de Béjaïa, des produits non conformes ont été refusés d’admission sur le territoire national. Ils sont estimés à plus de 28,7 tonnes, évalués à plus de 288 milliards de dinars. Le contrôle a été fait essentiellement sur des produits de consommation dont les produits alimentaires, textiles et cosmétiques, mais aussi sur des produits industriels, domestiques, matériaux de construction, pièces de rechange et autres. Plus de 8 millions de tonnes de produits ont été admis via le port. A ce niveau aussi, des poursuites judiciaires ont été entamées pour 91 cas.
En revanche, l’activité du commerce extérieur révèle que 150 opérateurs ont effectué des opérations d’importation. Ils ont importé des produits alimentaires, du matériel et fourniture informatique, des pièces de rechange, des équipements et matériels de travaux publics, des matières premières…. La facture de l’importation s’élève à plus de 183 milliards de dinars avec une prédominance pour les marchandises destinées pour la transformation.
Ce chiffre englobe les importations réalisées avec les franchises des droits de douanes dont 3348 demandes ont été signées. Par ce moyen, on a importé, durant l’année 2014, pour une valeur de plus de un milliard de dollars, essentiellement à partir des pays de l’Union européenne et accessoirement à partir des pays de la grande zone arabe de libre échange (GZALE) dont l’Algérie est membre depuis janvier 2009. L’importation a concerné 1,4 million de tonnes.
On a exporté par contre quelque 484 000 tonnes de produits et marchandises pour une valeur de prés de 307 millions de dollars (soit 18 milliards de dinars). Seulement 12 opérateurs de la wilaya, dont Cevital tient la palme, ont exporté leurs produits via le port. La liste des exportateurs est complétée par, entre autres, Général Emballage, Laiterie Soummam, Ammimer Energie, Batelec, Ifri, et Général Plast.
On a exporté du sucre et de l’huile alimentaire, lait et produits laitiers, eau minérale et boissons, datte, liège agglomérée, groupe électrogène, bouchons en plastique, et déchets en cartons…. Autant de produits compétitifs qui ont trouvé leur place dans le marche européen (France, Italie, Belgique, Portugal, Espagne, Angleterre, Grèce et Turquie) mais aussi africain (Tunisie, Mauritanie, Sénégal, Libye, Tchad, Cameroun, etc.).
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La tension persiste à Béjaïa : Cher et rare sachet de lait !
La distribution du lait en sachets qui demeure perturbée à Béjaïa-ville depuis presque une année persiste et fait allonger les files devant les épiceries.
Le marché du lait pasteurisé connaît des perturbations qui durent depuis de longs mois à Béjaïa sans que les pouvoirs publics n’aient pu remédier à la situation. La tension sur ce produit de large consommation persiste et se traduit par de longues files humaines qui se forment encore à ce jour devant des épiceries de la ville de Béjaïa.
Le directeur du commerce de la wilaya (DCW), Amer Yahia Mourad, considère que ce fait est limité dans l’espace et ne concerne que quelques endroits sans d’autres et pointe du doigt les cafetiers qui s’approvisionnent en ce produit subventionné par l’État et qui est destiné exclusivement pour les ménages. Pour le DCW, cette tension ne saurait être expliquée par une baisse de la production locale en lait en sachets.
Six laiteries sont en activité dans la wilaya de Béjaïa (Amizour, El Kseur, Akbou, Tazmalt,…) dont chacune dispose de son propre réseau de distributeurs. Elles produisent un total de 240 000 litres par jour, ce qui couvrirait largement les besoins des ménages de la wilaya. Seulement, la production des six laiteries profite aussi aux wilayas limitrophes.
70 000 litres vont à Jijel. Ramdy, par exemple, destine 20 000 litres par jour à la wilaya de Bouira. La laiterie étatique d’Amizour, qui dispose de 56 distributeurs, couvre aussi la partie ouest de Jijel. En revanche, Béjaïa reçoit des apports de lait de Sétif. La carte de distribution répond à des conventions signées avec l’Onil qui a la charge aussi de distribuer aux laiteries du pays la poudre de lait importée. Lors de précédentes crises, on a reproché à cet office d’avoir réduit les quotas distribués.
À Béjaïa-ville, la tension est telle que le lait en sachet est parfois rationné, les vendeurs limitant le nombre de sachets par personne. D’autres, le vendent sous le manteau. D’autres encore pratiquent la vente concomitante, forçant le client à acheter aussi le sachet du lait de vache, qui n’a pas la cote parce que plus cher et a parfois l’odeur de bouse. Pour se défendre, des commerçants expliquent avoir été contraints eux aussi à accepter un quota de lait de vache.
Des pratiques pourtant interdites par la loi. «Des fois, le lait n’arrive même pas, des distributeurs préfèrent le vendre à deux pas de la laiterie» révèle un commerçant. «Je ne dis pas qu’il n’y a pas de spéculation. Nous avons fait des PV» répond Amer Yahia Mourad. La DCW a verbalisé une laiterie et mis d’autres sous contrôle pour diverses raisons. Les pères de familles, eux, continuent à stresser dans les filles humaines qui se renouvellent quotidiennement à Béjaïa-ville. Une perturbation à laquelle s’ajoute celle des carburants qui persiste depuis prés d’une semaine. K. M.
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Comment, où et qui peut introduire une demande de logement ?
Avoir un chez-soi n’est pas une sinécure à moins d’être en mesure de payer comptant dans un contexte où le prix du logement promotionnel libre devient de plus en plus irrationnel.
Un contexte, par ailleurs, marqué par une communication défaillante, pour ne pas dire carrément inexistante dans certains cas, de la part des différents organismes chargés d’exécuter les différents programmes de logement, qui fait que les demandeurs ne savent plus où donner de la tête. Ils sont nombreux à avoir déposé leurs dossiers à la wilaya de Béjaïa, à s’interroger sur les délais de réalisation et à scruter d’éventuels affichages de listes de pré bénéficiaires.
Les citoyens en âge de postuler à des programmes de logement ou désirant, légitimement, tenter leur chance pour l’acquisition d’un logement, un droit constitutionnel, se demandent comment faire. A quelle formule sont-il éligibles ? Quelles conditions doivent-ils remplir ? À quel organisme faut-il s’adresser ? Quel dossier doivent-ils constituer ? Combien de formules de logements sont-elles proposées ? Qui construit ces logements et où ? Qu’est-ce que LPA, LPP, logements promotionnels,… ? Que proposent l’OPGI, l’ENPI, les promoteurs privés, … ? C’est essentiellement à ces questions que Kabylie info se propose de répondre à travers ce dossier pour accompagner le demandeur dans sa quête d’un toit,
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les différentes formules :
Auto-construction (Habitat rural)
Le milieu rural dispose d’une formule aidée pour construire soi-même sa maison. L’Etat donne une aide de 70 millions de centimes à encaisser sur trois tranches (deux de 25 millions et une dernière de 20 à toucher après finition au moins de l’extérieur), à mesure de l’évolution des travaux de construction. Il est éligible tout citoyen qui peut justifier d’un revenu (du ménage) compris entre une fois et six fois le salaire national minimum garanti (SNMG), soit 108 000 DA, ne pas avoir déjà bénéficié de la cession d’un logement du patrimoine immobilier public ou d’une aide de l’Etat destinée au logement, ne pas posséder en toute propriété une construction à usage d’habitation, ne pas avoir déjà bénéficié de l’attribution d’un logement du patrimoine public locatif, sauf engagement préalable de restitution de ce logement, ne pas être propriétaire d’un lot de terrain à bâtir sauf si celui-ci est destiné à recevoir le logement rural objet de l’aide frontale.
Les demandes se font au niveau des daïras. Au plan quinquennal 2010/2014, la wilaya de Béjaïa a eu droit à 270 000 aides à l’habitat rural plus une rallonge de 13 000, en cours d’étude, selon la Direction du logement. La majorité des habitations sont achevées et la formule marche comme sur des roulettes. «Un succès» d’après un responsable de la Direction du logement en raison, selon lui, de la prise en charge des travaux par le citoyen lui-même.
Logement locatif (LPL)
S’il touche moins de 24000 DA, le demandeur peut s’orienter vers la formule LPL (Logement public locatif), l’ex Logement social locatif (LSL), dont le maître d’ouvrage est l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Il va sans dire qu’en plus du seuil fixé au revenu, le demandeur doit être résident de la wilaya, ne doit posséder ni logement, ni terrain, et ne doit pas avoir bénéficié auprès de l’Etat d’une aide ou d’un bien par le passé. Béjaïa a bénéficié au plan quinquennal 2010/2014 de 13000 logements à travers tout le territoire de la wilaya, plus 6500 logements complémentaires, octroyés à la faveur de la visite du Premier ministre en avril 2013, selon les chiffres obtenus par El Watan auprès de l’OPGI.
Le programme est réparti sur 20 communes et lancé dans sa quasi-totalité. Pour le chef-lieu de la wilaya, un projet de 6 900 logements, confié à deux entreprises, chinoise et turque, est en cours à Oued Ghir, tandis qu’un autre projet de 2000 logements attend l’adaptation à la construction du plateau de Sidi Boudrahem, d’après la même source. Les demandes se font auprès des daïras. La liste des documents à lui joindre sont disponibles sur le site : www.logement-algerie.com. Il est cependant impossible d’avoir le chiffre global des demandes, mais du moins, on sait que certaines datant des années 1980 sont toujours insatisfaites. Rien qu’au chef-lieu, leur nombre s’élève à 4000, d’après un chiffre officiel.
Résorption de l’habitat précaire (RHP)
Les mêmes conditions d’éligibilité que LPL sont fixées pour l’accès au programme RHP (Résorption de l’habitat précaire), également géré par l’OPGI . Sauf que là, une commission se rend sur le terrain à l’improviste pour constater de visu si les demandeurs sont éligibles ou pas à bénéficier dans le cadre de cette formule, à travers notamment l’évaluation de l’état de la maison du concerné, selon un responsable de la Direction du logement. 80% des 2100 logements RHP du programme quinquennal 2005/2009 sont attribués, tandis qu’au plan 2010/2014 la wilaya a bénéficié d’un quota de 6500 logements du même type dont 700 pour le chef-lieu, selon un responsable de l’OPGI.
Logement promotionnel public (LPP)
Pour ceux dont les rétributions sont comprises entre 108 000 et 216 000 DA (de 6 à 12 fois le SNMG), ils peuvent opter pour le logement promotionnel public (LPP), géré par l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), l’ex EPLF en l’occurrence. Pour pouvoir y postuler, il faut être résident de la wilaya et ne jamais avoir bénéficié d’un bien ou d’une aide. Là aussi, l’acquéreur a la possibilité d’accéder à un crédit à taux d’intérêt bonifié à 1%.
La démarche à suivre est de retirer un formulaire à renseigner auprès de l’ENPI ou le télécharger sur son site officiel (www.enpi.dz/6), qu’il faut joindre, après remplissage, à des documents dont la liste est affichée sur le document même. Pour ce segment, le ministère de l’habitat a ordonné de construire en fonction de la demande, fait savoir un responsable de l’ENPI, qui a ajouté que ne sont retenus que ceux qui versent une première tranche de 50 millions de centimes. C’est ce qui explique le fait que des demandes soient rejetées.
L’ENPI a trois projets de tous types d’apparentements confondus en cours à Béjaïa. Un de 154 logements à Oued Ghir, un autre de 84 logements à El Kseur en cours de réalisation, dont 32 seront fin prêts d’ici décembre 2015, et un autre de 154 logements en cours de lancement à Amizour, informe la même source, soulignant que l’ENPI est en pourparlers avec la Direction de l’urbanisme et de la construction de Béjaïa (DUC) pour l’acquisition d’un terrain constructible à Melbou. Il est à signaler qu’il arrive que des souscripteurs à la formule AADL dont les revenus dépassent le seuil requis soient réorientés vers le LPP, après concertation, bien entendu, avec les personnes concernées. A noter, en outre, que cette formule est exempte de toute aide étatique.
Promotion libre
Ici, le logement est soumis à l’impitoyable loi du marché. Chez les privés, il suffit d’exprimer son vœu d’achat pour que l’on propose des appartements de tous types et de toutes natures, et bien sûr, d’avoir les moyens de mettre le prix, souvent excessif, demandé. Des promotions n’arrêtent pas de pousser comme des champignons et rendent ainsi disponibles à portée de main des appartements de tous types. Reste à l’acheteur de choisir l’endroit et le bien qui lui convient. En effet, une envolée vertigineuse s’est emparée des prix du logement promotionnel privé, un secteur en pleine expansion gagné par la spéculation et la surenchère.
Chose qui a poussé beaucoup d’acquéreurs à recourir à l’ENPI, seul promoteur public qui construit des logements promotionnels libres et à prix réel, mais hélas pas à quantités suffisantes. D’ailleurs une dernière attribution de 140 logements de ce type à Béjaïa, à la cité Pépinière plus précisément, a provoqué une ruée. Selon une source proche, la wilaya aurait réquisitionné 37 de ces logements pour les destiner aux médecins du CHU, tandis qu’elle projette d’en ajouter d’autres au profit des enseignants universitaires.
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Les différentes formules de logements dans la wilaya de Béjaïa : Logement public aidé (LPA) et AADL
Pour les demandeurs dont les salaires sont compris entre 24 000 et 108 000 DA, il y a le LPA (Logement public aidé), c’est-à-dire l’ex Logement social participatif (LSP) et le programme location-vente de l’Agence d’amélioration et du développement du logement (AADL).
Pour la première, il faut déposer sa demande, accompagnée d’une fiche de paye, d’une fiche individuelle ou familiale suivant la situation familiale, des extraits de naissances des deux conjoints, d’une fiche de résidence et d’un relevé des émoluments, auprès des promoteurs privés agrémentés. Les dossiers passent à la Direction du logement pour étude.
Une fois avalisés, les promoteurs, après avoir annoncé le projet par le biais des journaux, les reprennent pour les déposer auprès de la Caisse nationale du logement (CNL) en vue de l’octroi de l’aide de 70 millions de centimes. L’Etat assure la supervision et le suivi à travers la Direction du logement (DL) jusqu’à la remise des clés et ce pour veiller au respect des normes de construction, les délais et le prix du logement lequel, d’après un responsable de la DL, est de 210 millions de centimes pour un F3, aide comprise.
Le mode de payement diffère d’un promoteur à un autre mais le commun de tous est d’exiger un apport initial estimé à 50 millions de centimes, signe avant tout du sérieux de l’acquéreur. Le reste se paye suivant des échéances également variables d’un promoteur à un autre. Pour plus de facilité, un crédit à intérêt bonifié à 1% est possible auprès des banques étatiques BDL, BNA, CNEP, CPA et BADR. Les projets en cours à Béjaïa dans le cadre de cette formule sont basés à Oued Ghir (233 et 589 logements), à Amizour (140 L), à El Kseur (235 L), à Souk El Ténine (80L), à Adekkar (202 L) et à Kherrata (265 L).
Quatre promoteurs, à savoir Ousser, Mehdi Saadi, Belkhellat et Madaoui, n’ont pas encore annoncé leurs projets dans les journaux, d’après un agent de la DL, ce qui laisse, peut-être, encore une chance de s’y inscrire. Quant à l’AADL, c’est sur Internet qu’il faut formuler sa demande sur le site de l’agence du même nom (www.aadl.com.dz) qui a à son actif deux sessions.
Une troisième est en route, probablement en mars ou même fin février, selon des bruits qui courent. Les logements inscrits en première session, dont 500 sont déjà attribués, sont toujours en cours de construction à Béjaïa, tandis que les souscripteurs à la deuxième session ont été convoqués à verser la première tranche de 21 millions de centimes, alors même qu’aucun terrain n’est trouvé pour l’instant pour lancer le projet, confie à El Watan une source proche de l’AADL de Béjaïa.
Toutefois, la même source informera qu’«un terrain est en vue à Oued Ghir mais rien n’est sûr», ajoutant qu’en tout 5000 logements AADL sont inscrits à l’indicatif de la wilaya au plan quinquennal 2010/2014. Ici, l’aide de l’Etat de 70 millions est calculée à l’avance et le payement se fait par le versement en trois tranches de 21, 13 et 9 millions de centimes et le versement du montant restant par prélèvement mensuel de 6000 à 7000 DA sur le salaire du souscripteur qui, il faut le noter, ne deviendra propriétaire de son bien qu’une fois acquitté de toute la somme, estimée à quelque 210 millions de centimes pour un F3.
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Projets bloqués à Tinebdar : Les explications du wali
En réaction au P/APC de Tinebdar qui l’a accusé, lors d’une conférence de presse, d’être à l’origine de tous projets bloqués dans la wilaya, en particulier ceux de sa commune, le wali a qualifié, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, d’«erronées» les déclarations du P/APC.
S’agissant du CET, le communiqué note qu’«après lancement du chantier, un groupe de citoyens s’est présenté (…) et empêché l’entreprise de réalisation de continuer les travaux (…).
Un citoyen présent a revendiqué une partie du terrain réservé au projet». Ceci après avoir rappelé qu’après le choix du terrain, «aucune réclamation ou présentation de titre de propriété n’a été enregistrée» à l’issue de l’enquête foncière lancée par le P/APC de Tinebdar, qui a révélé que «le terrain est de nature melk». Suite à quoi le terrain a été considéré par les services des Domaines comme étant «de nature melk non contesté». Les oppositions, enregistrées après l’étude de danger et d’impact et une enquête publique, sont au nombre de douze et ont été déclarées «non-fondées» du fait que «ces opposants ne revendiquent pas le terrain mais s’opposent à la réalisation du centre d’enfouissement technique sur le site choisi», souligne-t-on.
S’agissant du projet de 80 logements, le wali estime que le fait que Tinebdar ait bénéficié d’un tel projet est déjà «une preuve que la commune n’est pas marginalisée». Le couac est que «le terrain choisi par l’APC fait partie du patrimoine (bien Houbous)», ce qui a amené «le comité religieux de cette zaouia (Sidi Moussa, ndlr) à protester et à s’opposer à son implantation». A ce sujet, le wali tient à préciser que suite à «l’action en justice entamée par les services de l’APC, le wali ne peut en aucun cas intervenir en attendant la décision de la justice…». En revanche, il est déclaré que «si la commune dégage un terrain qui ne souffre d’aucun litige ni opposition, ce programme ou un autre pourra immédiatement être lancé au profit de la population de Tinebdar».
A propos du projet de stade, le communiqué fait savoir que le ministre de la jeunesse et des sports «s’est engagé à inscrire deux stades pour la daïra de Sidi Aich » dont celui « d’athlétisme pour la commune de Tinebdar». Ceci dit, Braham Bennadji multiplie les sorties sur le terrain en demandant «le départ du wali», «un plan de développement pour Sidi Aich» et «la levée des blocages», comme c’était le cas, mardi dernier, lors d’un rassemblement qu’il a tenu devant le siège de la wilaya, accompagné d’une cinquantaine de citoyens de sa commune.
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Actel d’Amizour : Soutien avec le directeur mis à l’écart
Ayant reçu un fax, jeudi dernier, dont le contenu ne mentionne pas les raisons de sa mise à l’écart du poste de directeur d’Actel d’Amizour, le concerné, L’hacène Zenati est indigné. Aussitôt, l’information rendue publique, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées devant l’agence Actel pour exprimer leur soutien à M. Zenati.
Fort de ce soutien locale, ce dernier est appuyé par cinq associations et pas des moindres, relevant de la daïra d’Amizour, qui dénoncent «une décision arbitraire de l’administration d’Algérie Télécom, en mettant fin aux fonctions du directeur d’Actel d’Amizour», et ce, précisent les membres des associations, «en violation des procédures administratives».
Pour les signataires de la pétition de solidarité, «cette décision n’est plus qu’un abus d’autorité qui cache mal des manœuvres qui visent à délocaliser cette agence vers une autre localité, sinon, comment expliquer le fait que la Direction Opérationnelle des Télécommunications (DOT) de Béjaia qui a eu à visiter et à équiper les agences Actel à travers la wilaya n’a pas jugé utile de se rendre à Amizour ?». Pour eux, le seul «défaut» de L’hacène Zenati est «son franc-parler lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts des clients d’Algérie poste au niveau local et particulièrement de ceux de la daïra d’Amizour dont les villages sont privés par la DOT de l’Internet 4G tant revendiquée».
Contacté par nos soins, le directeur qui se dit victime d’une «machination», a demandé, dans un courrier transmis à sa tutelle, qu’il soit rétabli dans ses fonctions. D’autant plus que le rapport de l’enquête diligentée dans cette agence ne révèle aucune anomalie dans les états de services de ce fonctionnaire qui a passé 33 ans de sa vie à prodiguer de loyaux services au sein de cette organisation, témoigne-t-on. Il a rappelé, en outre, que ce n’est pas la première fois qu’il fait objet de tentatives d’intimidation et de pression du nouveau directeur de wilaya.
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Menuiserie Aluminium de Béjaïa : L’EPLA sous perfusion
Devant le portail de l’entreprise de préfabrication légère et d’aluminium (EPLA), unité de Béjaïa, une dizaine de travailleurs sont recroquevillés au pied du mur de l’entité. Sur la grille du portail est accrochée une banderole sur laquelle ont peut lire : «Journée de protestation renouvelable».
C’est la deuxième action de contestation enclenchée par les travailleurs, mercredi passé, pour attirer l’attention de la directrice générale, Belkhir Ilham, sur «la dégradation et la faillite» vers laquelle se dirigerait leur entreprise. Au milieu de la cour de l’unité, des camions en panne, de la tôle, des chutes de matière première (aluminium) font le décor du parking. A l’intérieur des ateliers, du matériel flambant neuf, non utilisé, côtoie un vieil outillage des années 70.
«Depuis 15 mois, nous venons chaque matin pour pointer la fiche de présence puis nous tournons les pouces jusqu’à 16h sans travailler», dit d’emblée un ancien ouvrier de l’usine. Un autre travailleur fulmine : «nous avons l’impression que les responsables de cette unité veulent sa liquidation car depuis deux ans aucun investissement sérieux n’a été engagé. Au fil du temps, nous constatons que les conditions de travail se dégradent, l’unité a perdu une grande part du marché puisque nous ne produisons plus rien». Les travailleurs sont, également, remontés contre la disparité des salaires qui sont appliqués dans les trois unités de l’EPLA (Alger, Oran et Béjaïa).
La mise en œuvre de la seule convention collective signée n’est pas équitable, selon eux. D’autres contestataires croient avoir un indice de «la mise à mort volontaire» non souhaitée de l’unité de Béjaïa, à savoir le non remplacement des départs en retraite depuis le 26 septembre 2013 et la situation critique de la trésorerie que la direction générale peine à renflouer sachant qu’elle a les moyens de redresser la situation, selon nos interlocuteurs.
Rencontré dans son bureau, le directeur de l’unité par intérim, Merabet Atmane, a estimé que «l’insuffisance de la trésorerie, induite par le non recouvrement des créances du fait des prestations pour les clients de l’unité, dont des entreprises du secteur du bâtiment et des établissements publics, est derrière l’arrêt du travail». Néanmoins, en attendant de trouver les solutions idoines avant la reprise de la production, le directeur par intérim a affirmé que les salaires des travailleurs, moins d’une centaine d’ouvriers, sont assurés par la Direction générale.A ce propos, il explique qu’il a adressé des correspondances aux mauvais payeurs, dont des établissements publics, avant d’informer la direction générale de l’EPLA.
En manque de commandes, l’unité a du recourir à la D.G, selon notre interlocuteur, afin de négocier un contrat pour la prise en charge d’un chantier à Adrar que l’unité d’Alger devrait céder à l’unité de Béjaïa. Depuis deux ans, l’unité n’a effectué qu’un seul investissement, celui de l’acquisition de deux nouvelles machines d’une valeur de plus de 15 milliards de dinars dont une seule a été installée.
En attendant une issue à ce blocage, les deux parties, la directrice et les travailleurs, doivent se décider qui d’entre eux effectuera le déplacement, à Alger ou à Béjaïa, pour discuter autour d’une table des problèmes de l’unité. Car pour le moment, la directrice générale ne serait pas prête à effectuer une visite à Béjaïa, en tant que responsable de l’entreprise, comme souhaité par les travailleurs, à en croire ces derniers. Pour reprendre la dernière phrase lâchée par l’intérimaire, mais sans qu’il ne donne plus d’explications, «quelqu’un doit céder».
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Béjaïa : La pénurie du carburant perdure
Afin d’améliorer sa capacité de stockage et son autonomie, Naftal a récupéré un ancien bac de Sonatrach, d’une capacité de 12000 m3, pour l’aménager.
Malgré l’amélioration des conditions météorologiques cette dernière semaine, la population de la wilaya de Béjaïa endure toujours une perturbation dans l’approvisionnement en carburant. Les 66 stations services Naftal que compte la wilaya ne désemplissent pas. Ainsi, le motif des intempéries et les bateaux consignés dans les ports tombe à l’eau. Des gérants des stations interrogés déclarent que l’approvisionnement est rationné, ne recevant pas les volumes habituels de carburant et parfois on ne leur «sert pas tous les carburants».
Hier encore, dans les stations visitées, les pistolets des volucompteurs sont suspendus sur les appareils de pompage, signe de la déche. «Nous n’avons que du sans plomb. Le gasoil et le super devraient arriver cette après-midi, mais il vaut mieux que vous fassiez un tour dans les autres stations», se désole un pompiste face à un automobiliste. Par ailleurs, le manque d’information et le refus du directeur de Naftal, District de Béjaïa, de communiquer avec la presse sur la situation, ne serait-ce que pour rassurer les citoyens, n’a fait que nourrir la polémique et accentuer la «psychose» collective qui pousse les automobilistes à prendre d’assaut les stations services, créant de l’anarchie.
Ce dernier renvoie systématiquement les journalistes à sa direction centrale d’Alger. Résultat : longues files pour le carburant dans le but de se prémunir de la pénurie en ces temps de froid et de pluies. Omar Sebaa, directeur de l’Energie et des Mines (DEM), a expliqué cette perturbation par le seul comportement des consommateurs et des distributeurs-revendeurs. «Pour baisser un peu la pression sur Naftal, les distributeurs revendeurs qui sont une dizaine de professionnels ont été instruits d’aller s’approvisionner directement au niveau des raffineries de Skikda», déclare-t-il à El Watan.
Pendant l’entrevue avec le DEM, une note émanant du wali, posée sur le bureau, mentionne une instruction pressante à l’endroit du directeur de l’entreprise portuaire de Béjaia (EPB), l’invitant à «accorder à l’avenir l’accostage, en priorité, aux navires pétroliers et gaziers transportant du carburant et du GPL». C’est dire qu’il n’y a pas que le comportement des consommateurs qui fait défaut, certains responsables, ne mesurant pas suffisamment la gravité de la situation, se tromperaient, parfois, de priorité.
Un bateau chargé de 6000 mètres cubes (m³) de carburant est resté en rade depuis 4 heures du matin d’hier, lundi, et qui attend une place dans le port. «L’approvisionnement du dépôt de Naftal ne s’est pas arrêté depuis l’amélioration des conditions météorologiques. La capacité de ce dépôt est de 25 384 m³», a déclaré Omar Sebaa. Seulement, ces réserves ne profitent pas uniquement à Béjaïa. De nombreuses wilayas de l’est du pays s’y approvisionnent, la réserve étant un dépôt régional. Il a ajouté, en outre, que «demain (aujourd’hui, ndlr), un autre bateau d’une capacité de 30 000 m³ est programmé pour accoster au port de Béjaïa», avant de préciser qu’ainsi les capacités habituelles des réserves sont atteintes.
Et d’insister : «Pour nous, avec les quantités reçues, les besoins de Béjaïa en matière de carburant, qui sont de 12500 m³, sont assurés. Une quantité qui doit régler ce problème». La perturbation persiste au niveau des stations, le consommateur se plaint encore de la rareté de cette énergie dont l’autonomie n’est garantie que pour 2 à 3 jours maximum.
Qu’est ce qui est fait pour augmenter les capacités de stockage et parer à ces situations de pénurie ? A cette question, le directeur répond en révélant que Naftal cherchait, il y a deux années, une assiette de terrain pour implanter un nouveau dépôt de carburant, mais le projet s’est heurté au manque du foncier. Ce qui a conduit Naftal à se rabattre sur la récupération d’un vieux bac de la Sonatrach d’une capacité de 12000 m³, qui nécessite des aménagements pour y stocker du gasoil.
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Ait Rzine : Les sièges de l’Onec et du FLN incendiés
Les deux sièges mitoyens de l’Organisation des enfants de chouhada (Onec) et du FLN du chef lieu de la commune d’Aït Rzine, sud de Béjaïa, ont été incendiés tôt dans la matinée d’hier, lundi, par des inconnus qui ont subtilisé un micro-ordinateur et une imprimante de l’Onec.
Les archives des deux bureaux ont été aussi ravagées par les flammes. Les auteurs du sinistre ont accédé aux lieux par effraction après avoir défoncé les deux portes d’entrée, selon le SG de l’Onec local, Djatouf Omar. «J’ai été informé par le secrétaire du bureau. La gendarmerie s’est déplacée sur place et a ouvert une enquête» déclare à El Watan, au téléphone, Djatouf Omar au moment où les deux sièges étaient encore fumants.
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Administration : Le 1100, un nouveau numéro Vert
Les citoyens de la wilaya de Béjaïa peuvent désormais communiquer leurs préoccupations à travers un centre d’appels téléphoniques qui vient d’être mis en service au siège de la wilaya, à l’initiative du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a-t-on appris de la wilaya.
Ce centre d’appels est désormais joignable sur le numéro vert 1100, via le téléphone fixe ou mobile (Mobilis). Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme du ministère de l’Intérieur visant à mettre fin à la bureaucratie, nous a-t-on indiqué. La ligne fonctionnera en h24, puisqu’il y a un serveur qui enregistre les appels automatiquement même en l’absence du télé-conseiller. Le centre a pour mission notamment de fournir aux citoyens les informations et explications concernant la constitution des dossiers administratifs ainsi que les modalités de création des associations et des partis politiques.
Cette opération, encadrée par deux vacations de six techniciens de 8h à 12 h et de 12h à 19 heures, permettra d’enregistrer tous les appels des citoyens qui atterrissent au ministère de l’Intérieur avant d’être transférés au centre d’appels de la wilaya. Toutes les préoccupations «seront satisfaites en 72 heures». Chose qui épargnera, notamment aux citoyens des zones éloignées de la wilaya, les déplacements.
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